Foire Aux Questions (FAQ)

La ligne 130a est-elle menacée de fermeture ?

Non, pas à court ni moyen terme. Des garanties en ce sens ont été données par les autorités de tutelle.

Pourquoi la ligne a-t-elle été mise à voie unique entre Hourpes et Lobbes ?

Parce que selon Infrabel, elle ne dispose pas des moyens budgétaires nécessaires pour remplacer les cinq ponts concernés par des ouvrages à double voie.

La mise à voie unique fragilise-t-elle la ligne ?

Oui. Si un train tombe en panne ou connait un incident majeur nécessitant son immobilisation sur la section à voie unique, c’est toute la circulation sur la ligne qui sera interrompue. La répétition de ce genre d’incidents rendra la ligne peu fiable aux yeux de ses usagers, qui se rabattront sur la voiture pour s’assurer d’arriver sur leur lieu de travail ou à la maison dans des délais raisonnables.

La mise à voie unique a-t-elle un impact sur les correspondances ?

Oui. Le principe est le suivant : si un train en provenance de Charleroi-Sud aborde la voie unique avec un retard de 5 minutes, le train en provenance d’Erquelinnes devra attendre qu’il libère la voie et arrivera lui aussi à Lobbes avec au moins 5 minutes de retard… un retard qui, à l’arrivée à Charleroi-Sud, mettra en péril les correspondances vers Namur, La Louvière et Mons, voire même Ottignies et Bruxelles …

Pourquoi est-ce que la Région wallonne n’investit pas simplement dans le remplacement des ponts concernés ?

Elle n’en a pas le droit, les chemins de fer restant une compétence fédérale. Selon la clé de répartition (mal) négociée, 60% des investissements dans le rail sont alloués à la Flandre, et seulement 40% à la Wallonie dont le territoire est pourtant plus vaste et beaucoup plus vallonné.

[Des trains de marchandises circulent également sur la ligne entre les passages de trains de voyageurs. Passage d’un tel train de marchandises en gare de Lobbes le 10 juillet 2016.]

En quoi l’action d’un Comité de ligne peut-elle pérenniser la ligne 130a ?

On prête l’intention à Infrabel d’arrêter tout investissement dans les petites lignes wallonnes qu’elle considère comme non rentables. Ce n’est pas en se croisant les bras, en restant silencieux, qu’on garantira l’avenir de la ligne. Le Comité souhaite mobiliser toute la population autour de sa survie et alerter les décideurs et les médias quand apparaissent des signaux inquiétants.

Quelle est la vision idéale de la ligne 130A ?

Celle d’une ligne à deux voies sur l’ensemble de sa longueur, avec les ponts les plus anciens remplacés et remis à doubles tabliers, équipée de l’ETCS et de tout autre système moderne de sécurité… Celle d’une ligne marquant des arrêts dans des gares aux quais élevés à 76cm, dotées d’au moins un abri salubre sur chaque quai… des gares entretenues et sécurisées siégeant dans des abords propres, soignés et pensés en fonction de leur importance dans le maillage raisonné d’une politique de transports en commun ambitieuse et à la mesure des enjeux climatiques et environnementaux …

Quels sont les atouts principaux de la ligne 130a ?

La ligne est une section de la ligne internationale historique reliant Paris à Cologne et conserve, à ce titre, un intérêt stratégique indéniable pour la Wallonie. Si cet intérêt s’exprime aujourd’hui davantage au niveau du trafic marchandises, l’annonce du retour de trains internationaux Namur-Paris (sans changement à Maubeuge) passant par la ligne doit suffire à rappeler toute son importance.

Quel espoir puis-je avoir de retrouver des trains plus tard en soirée sur la ligne 130a ?

Eh bien, disons : un bon espoir. Dans le cadre de l’élaboration du nouveau Plan de Transport qui entrera en vigueur en décembre 2020, la SNCB semble ambitionner d’augmenter l’amplitude de l’offre (l’écart horaire entre le premier et le dernier train du jour) sur toutes les lignes où elle est actuellement insuffisante. On devrait en obtenir la confirmation durant le premier trimestre 2020. C’est l’espoir le plus cher du Comité de ligne.

Quelles sont les autres demandes du Comité de ligne 130a ?

Plusieurs de nos demandes portent sur l’état des installations. Le fait que les quais soient pour la plupart encore à une hauteur de 28cm rend l’embarquement et le débarquement très compliqué pour plusieurs groupes de la population (personnes âgées, à mobilité réduite, en surpoids, voyageant avec des valises etc.), qui n’osent plus prendre le train. Le tristement célèbre passage sous les voies en gare d’Erquelinnes demande également une attention particulière. Nous espérons également pouvoir compter sur un train par heure dans chaque sens les week-ends et les jours fériés.